Chambre 128, Cathy Bonidan, Éditions de la Martinière. 17 janvier 2019, 288 pages.

Je remercie les Éditions de la Martinière, ainsi qu’Exploratology, pour cette lecture.

Ma note: 4,5/5

J’ai terminé cette lecture il y a quelques jours et pourtant, je n’arrive pas à poser les mots justes pour parler de ce roman. Chambre 128 emporte le lecteur dans une incroyable histoire qui donne foi en la littérature (pour ceux qui ne l’auraient pas déjà !)

chambre 128

Crédit Photo @Mooncatchereads

Mon avis:

Avec son deuxième ouvrage, Cathy Bonidan signe un roman épistolaire empli d’espoir et d’amour. Au centre de son récit: un manuscrit découvert – par hasard, par Anne-Lise – dans la table de chevet de la chambre 128 de l’Hôtel Beau Rivage, en Bretagne. un manuscrit, vieux de trente ans, qui semble toucher au plus profond de leur âme chacun des lecteurs clandestins qui l’ont eu entre leurs mains. Transportée et transformée, elle aussi, par sa lecture, Anne-Lise décide de retrouver l’auteur des lignes qu’elle vient de lire. La réponse qu’elle va recevoir bouleversera à jamais son existence.

Au-delà de la beauté et de la justesse incroyable de l’écriture de Cathy Bonidan, il y a la puissance du message qu’elle fait passer dans son ouvrage: les mots ont le pouvoir de marquer l’autre, de s’insinuer dans les profondeurs de notre cerveau et d’y rester pour germer, tranquillement. Ils prennent racine, au plus profond de nous-même, et nous marque à tout jamais.

Ce roman, c’est une ode à l’amour des mots, des auteurs, mais aussi des lecteurs, qui donnent un sens nouveau au récit à chaque lecture. Et de cette question, que je me pose si souvent: est-ce l’auteur qui fait le livre, ou le lecteur? Un livre peut-il exister sans lecteur? Roland Barthes disait clairement: « sans lecteur, pas de littérature. » … Cathy Bonidan nous fait, elle aussi, méditer sur cette éternelle question.

Tour à tour, les lecteurs du manuscrit se voient repenser leur vie: dès lors, chacun a à cœur de retracer la genèse de l’écriture de ces pages.

L’écriture de Cathy Bonidan est belle, simple, épurée et la mise en abyme magnifique. En bref: c’est un roman qui fait du bien, qui donne le sourire et qui promet un bel avenir à la littérature et sa puissance inégalable.

4e de couverture:

Qui n’a pas rêvé de voir survenir un petit grain de sel romanesque dans sa vie? Un peu de merveilleux pour secouer la routine et oublier les ennuis de bureau? Quand Anne-Lise réserve la chambre 128 de l’hôtel Beau Rivage pour de courtes vacances en Bretagne, elle ne sait pas encore que ce séjour va transformer son existence.

Dans la table de chevet, elle découvre un manuscrit sur lequel figure juste une adresse où elle décide de le réexpédier. Retrouvera-t-elle son auteur? La réponse, qui lui parvient quelques jours plus tard, la stupéfait…

Au point qu’Anne-Lise va tenter de remonter la trace de tous ceux qui ont eu ce livre entre les mains. Chemin faisant, elle va exhumer histoires d’amour et secrets intimes. Pour finalement peut-être se créer une nouvelle famille.

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