Avant que j’oublie, Anne Pauly. Éditions Verdier, août 2019, 144 pages.
Anne Pauly pose un regard tende et sans compromis sur son père. Il est parti. Après une longue maladie. Alors, pour ne pas oublier, elle a écrit.
Elle a écrit celui qui l’a vue naître, grandir, échouer et se relever. Celui qui était présent, comme celui qui était absent. Son père. Tantôt violent – lorsque son alcoolisme prenait le dessus – tantôt touchant et sensible, cet homme unijambiste n’en reste pas moins son papa.
Alors Anne Pauly a écrit. Elle a raconté son père. Raconter les déboires et les liens qui – malgré tout – les unissent, inexorablement.
Et puis, Anne Pauly raconte l’arrivée d’une lettre, qui a tout changé. Quelques lignes qui disent peu, mais qui expliquent pourtant tellement.
L’auteure signe un roman absolument saisissant de justesse et de beauté, aussi bien dans le fond que dans la forme. Un roman sur l’amour que l’on peut porter à nos parents, envers et contre tout.
À lire absolument !
Oups, pas pour moi, ce qui se comprends quand on connaît mes géniteurs…